poésies choisies pour vous

Membre Messages : 1874 Age : 80

Je rêve...

Je rêve d'espaces, d'horizons où un océan vert
Immaculé viendrait se mélanger aux bleus
Des cieux enluminés, redessinant dans l'aire
Les soupires, les aurores de la fleur de feu [...]

Je rêve d'amitiés et d'Amour partagés,
S'ouvrant à un lieu plus grand que le visible,
Les bonds s'écumeraient sur le feu paisible
Pour l'attiser, et les creux abyssaux panser [...]

Je rêve d'elle sur un tapis satiné,
Volant au dessus du sable fin, des pétales
Maritimes, vers l'océan d'or raffiné,
Au seuil étoilé, prêt à se fondre au cristal [...]

Je rêve de tambours, de lyre, en harmonie,
L'âme, le coeur, convolerait la symphonie,
Par les mains tous les sens éveillés fleureraient
L'ivresse lunaire, les embruns des passionnés [...]

Je rêve d'eux, du chemin, de la paix sur terre,
S'découvre entre la haie, les statues de sel,
Le temps, ce vil ébardeur, compose les airs
A sa façon, montre que rien n'est éternel ? [...]

Je rêve d'immense lac, d'une nature en fleur,
De nuages sains, de souffles pures et aimants,
L'encre coulerait des roseaux, contant les pleurs
De toute une vie, odifiant le charmant [...]

Je rêve de liberté, de simplicité,
Du coeur d'une rose sauvage, la déesse
Oscillerait entre ombre et lumière, en liesse,
Nos pas feraient leur songe pour s'réaliser ...

Pascal Lamachère

Membre Messages : 1874 Age : 80

Chemin de vie

Main dans la main
Sur le même chemin,
Marchent deux amis,
Amis pour la vie

Le regard posé sur la mire,
A leur rythme ils avancent,
Riches de leur complicité,
Pour le meilleur et le pire,
En harmonie avec l'essence,
La tête des coups protégés

Main dans la main,
Rendus amants
Par le destin,
Ils défient le temps

Les branches jonchant
Les traces de leur pas,
Se plient pour leur foi
Saluer, montrer le devant

Main dans la main,
Malgré le poids des ans,
La vie en faim,
Bouillonne dans leur sang

Dans le silence
De toute une existence,
Ils vivent l'instant,
La science du présent

Pas à pas, main dans la main,
Libre à l'air, sans un nuage,
Emprunt d'un amour sans age,
Avancent deux êtres sereins...

écrit pour http://www.auquotidien.ca

Pascal Lamachère

Membre Messages : 1874 Age : 80

Pensées pour oublier de penser

Comment oublier hier aujourd'hui ?
Hier reste humide comme la pluie...
Même elles ! Ces minuscules gouttelettes
Ne peuvent se résigner à être discrètes.

Comment puis je rester indifférente ?
Face à ces petits cristaux aux lueurs si éloquentes !

Colorées par un mystérieux arc-en-ciel
Après une tempête sombre et artificielle.

Larmes qui perlent chaudes et amères
Sur mon doux visage de mère.

Comment oublier ces paroles ?
J'étais son univers, sa vie
Il a tout laissé ! Étrange envol
Il a quitté son univers et son nid !

Durant tout ce temps passé
J'étais sa lumière, sa moitié

Avec lui, j'ai tout partagé
Je lui ai offert sans contester

Mes plus belles années
La fleur de ma jeunesse
Mes rêves de princesse
Mon innocence s'est envolée...

Il a pris mon coeur et mon âme
Il m'a transformé en femme.
Puis je lui ai donné sans compter
Un beau jardin et des bébés.

Sans cesse, tout me le rappelle
Rien ne semble pouvoir l'effacer

Les cheveux blonds de celui-ci
Ou le mauvais caractère de celui-là
L'expression de ses yeux bleus aussi
Ou ces mots qu'il prononce parfois.

Oublier ! Qu'un jour il est partit !
Oublier qu'un jour il m'a trahit

Il semble avoir trempé un pinceau
Dans le temps pour un nouveau tableau

Un nouveau présent pour sa tranquillité
Une nouvelle histoire prête à commencer !

Je n'ai rien fais pour le retenir
Plus morte que vivante,
Martyre, je l'ai laissé partir...
Derrière lui, j'ai refermé la porte.

Depuis trop de mois déjà
J'étais las d'être encore là.

Seule, je me suis concertée
Dans un autre monde,
Je me suis réfugiée pour me protéger
La terre n'était plus ronde...

Mais remplie de vers et de prose
Ou le poète sait repeindre la rose

Et faire chanter le mot amour au présent
Pour des pensées tressées d'or et d'argent.

Pensées pour oublier
De penser...

Écrit le 24 juillet 2003

Tite Fleurbleue-Yo

Membre Messages : 1874 Age : 80

Mes chemins

Chemin fleuri, chemin étroit
Chemin choisi, chemin vers toi
Chemin maudit, chemin de joie
Tous mes chemins parlent de toi.

Carrefour de doute, j'ose le pas
Je prends la route, je prends la voie
Coûte que coûte, je viens à toi
Et je te goûte, carrefour de joie.

Boulevard de rêve, rue du bonheur
Avenue de sève, rang de mon coeur
Le vent se lève, rue de la peur
Boulevard de fièvre, rang des douceurs.

Avenue tendresse, chemin d'amour
Avenue ivresse, rue du détour
Rang de la peine, voie sans issue
Rang de mes chaînes, je suis perdue.

Chemin qui s'ouvre vers l'inconnu
Et je te trouve, je suis émue
Chemin qu'on ferme puisqu'il le faut
Mais moi je t'aime, chemin si beau.

Gisèle

Membre Messages : 1874 Age : 80

La renaissance de Féerique

Une fée se retrouva au dessus du grondement des eaux,
Par une nuit obscure. Passé le flash accompagnant sa venue,
Dû à la distorsion des dimensions, il n'y avait plus que les éclats
De ses ailes dans l'air, la poudre de ses voeux, du haut
De ses clochettes sortant, les feux follets montant aux nues,
Dansant à l'horizon, pour éclairer les formes du corporel état.

La fée fit le point sur la vision Karmique, afin de profiter
Du paysage que le sort lui offrait : une cascade, une forêt,
Un dôme étoilé, où la lune et le funeste la place guerroyait,
Et toute la cohorte de la vie en place, se dessinèrent à ses sens.

La fée suivit les remous, de l'essence
De la nature s'émoustilla jusqu'aux rochers.
Après une oraison, à l'écoute, elle laissa
L'écume qui rejoignait les abîmes,
(Aux poissons le soin de les goutter).
Prenant le fil du souffle qui montait,
Au dessus d'un arbre elle se posa,
Suintant la tristesse qui gisait
Dans la forêt, et elle interpella
Un écureuil, un acrobate des cimes :

«Bonjour, bel athlète. Peux tu me dire
Sur quel planète est-ce que je me trouve ?»

«Je n'ai pas le temps et d'abord, que couves
Tu ainsi avec tes ailes ? Je n'ai jamais vu
Une créature comme toi...» Marmonna sans plaisir
L'écureuil qui s'était arrêté de sautiller.

«Peut importe, je crois que je ne me suis trompée, vu
Le peu d'amabilité à laquelle tu m'a réplique donné»
Soupira la fée qui s'était assignée pour mission
D'aider les rêves mourrant, d'esprits
Vivant sur la planète, connue
Dans tous les milieux oniriques,
Pour être fait d'espoirs en sursis.

L'écureuil de réponses n'avoir, déçu,
S'en alla dans une hautaine mimique.

A la recherche d'un humain,
La fée continua son chemin,
A tire d'aile se rapprocha
De la lisière, où une masure
Imposante se montra à travers
Un voile feuillu. Sur la soie
D'un cocon conçu en haut d'un mur,
Elle se lova. E?lle huma l'air
Qui embaumait un étrange mélange
De joie, de mélancolie, de sérénité,
Et décida de visiter la demeure
Que la fumée de cheminée, en frange,
Désignait comme habitée par l'incarné.

La fée s'infiltra par une bouche
D'aération, et sur une lampe prit souche.

Comme si le temps était suspendu à un rayon,
Rique, un vieil homme était assis, accoudé
A un bureau, dans une pièce esseulée.
L'amoncellement de poussière l'inattention
Marquait, pendant qu'immobile sur une page,
Une main tenait une plume, rêvassant
A une époque révolue, emplie de sentiments
Gravés hors du temps, à jamais par son coeur.
Son encre ne voulait cependant se déverser,
Et il prenait juste plaisir à s'imaginer
Ce qu'il aurait bien pu en écrire, à fleur
De mots. La fée avait la possibilité de lire
Dans son esprit, et décida, de se transformer
En son plus doux souvenir, pour lui faire plaisir.

Toute une atmosphère du temps de la jeunesse
Du vieil homme se mit en place, la tristesse
Prit totalement congé de lui, mais des larmes
Perlèrent néanmoins le long de ses joues,
Des morceaux d'océans joyeux, tendres, aimants.
La source de l'inspiration de ses bonds
Venait d'apparaître devant lui. Au coup
Ses cheveux ondulaient, effleuraient, en élan
Renvoyaient le parfum de son âme. En passion,
L'homme se sentit transporter, voyager
En dehors des murs, revivant la somme des instants
Qu'il avait gardé, même ses échancrures. La fée
Espérait l’apaiser, le transporter au-delà du temps,
Sur le rivage de son bonheur, et alors qu'elle voulu
L'emmener dans un jardin où diverses chimères
Cohabitaient, elfes, licornes, dragons, son élu
A terre tomba... Tout disparu... elle constata amère,
L'expiration du souffle. Pour se faire pardonner,
Et par amour pour lui, d'un coup de flux magique éternel,
Par le pouvoir unique, elle le transforma en Féon :
Un petit homme avec des majestueuses ailes,
Sans magie, possédant la possibilité de voler,
Mais aussi, et surtout, d'être d'une fée le compagnon.

Ce dernier ne su que dire,
Si ce n'est lui faire un sourire,
Et la fée l'emmena voir la fée
Qu'était devenue celle de son destin,
Dans un lieu où se croisent les chemins
De tous les univers, où se forge les épopées,
Un lieu où règne du cristal le chant.

Fée et Rique unis, ainsi régnèrent
Sur les rêves de diverses terres,
Par delà l'espace et le temps,
Bénis par les lunaires écrins,
Fort d'un amour réveillé...

Un homme mort, le visage serein fut trouvé
Le lendemain matin, tenant dans ses mains,
Une plume, et un cahier remplie de belles histoires,
Des histoires à dormir éveillé, le sourire jusqu'à l'âme…

L'on dit que depuis ce jour, éloignant le mal, tard le soir,
Dans la forêt, pour les voyageurs, veille une oriflamme…

Pascal Lamachère

Membre Messages : 1874 Age : 80

Le coeur et le muet

Il était un coeur et un muet
Qui chaque souffle de leur vie
A discourir des bonds aimaient,
Sans autre témoin que le silence.

Un jour où le coeur exposa son souci
Au muet à l'écoute de sa séance,
Celui-ci s'enquit de ses forts battements...

Le muet : Petit coeur toi qui est ma voix,
Qu'est ce qui perturbe ton présent.

Le coeur : Je voudrai exprimer mes sentiments
Mais tu ne m'aides pas avec ta voix
Qui ne sort et ne brasse de sons
Pour communier en dehors de mes bons.

Le muet : Je reconnais mes torts
Mais ta chamade bloque quelque peu
La volonté et l'élan de mes cieux,
Crois moi, je fais quelques efforts.

Le coeur : Excuse, moi, mais je ne vois le jour
De ceux-ci qui me barrent le chemin de l'amour.

Le muet : Je sais, je sais... je sais...
Mais nous devons mutuellement nous aider.

Le coeur : Et que puis je faire pour me montrer,
Pour voire mes espoirs se réaliser ?

Le muet : ô ! Pour commencer,
Tes peurs tu dois évacuer,
Et t'abandonner totalement tu dois,
A la déesse pour qui tu bas,
En ne gardant force en toi,
Que la source du plus noble émoi.

Le coeur : Je ne sais pas si je pourrai
Seul à cette tache y arriver...

Le muet : En nous nous devons avoir confiance...
Mais surtout en celle qui donne à notre
Existence un phare, une lumière, un sens...

Et puis moi, je retrouverai alors les pensées, les mots,
Les gestes, nous ne ressentirons plus aucun maux...
Toi, moi, elle et son coeur, nous pourrons alors communiquer,
Partager, vivre la vie et tout ce que l'on peut y désirer.

Le coeur : J'aime de l'ancre ce que tu me décris,
Que les dieux et déesses fasses que tu es raison
Et que je ne sois plus prisonnier de ma prison...

Le muet : Scellons donc ce pacte par écrit..

Pascal Lamachère

Membre Messages : 1874 Age : 80

L'amour avec toi

L'amour avec toi, c'est un bouquet de fleurs immense
Que l'on effeuille pétale après pétale jusqu'à la délivrance
C'est une gerbe raffinée aux émanations douces et subtiles
Un parterre délicat où tout ornement est inutile

L'amour avec toi, c'est comme un feu d'artifice
Je contemple avec émois ses étincelles tentatrices
C'est une illumination fabuleuse et féerique
Un spectacle flamboyant digne de la pyrotechnique

L'amour avec toi, c'est un parcours de tendresse
Je goûte pas à pas la plus infime de tes caresses
C'est une allée pavée d'amour, de délicats baisers
Un chemin qui nous conduit à la félicité

L'amour avec toi, c'est pour moi une renaissance
Douce résurrection , ravissement de mes sens
C'est le couronnement de tous mes désirs
Un embrasement, une fusion totale, escalade de plaisir

BRI

Membre Messages : 1874 Age : 80

Magie Des Mots

Magie des mots qui dansent sur le papier de la poétesse...
L'âme ailleurs, le regard rêveur, elle transcrit, elle paresse...
Au rythme d'un tambour frappé par son ange imaginaire.
Elle est libre, elle tournoie, elle se noie dans leur mystère.

Elle couche ses sentiments les plus secrets, les plus profonds...
Heureuse, malheureuse, ses désirs sont inondés de tendresse
Par la force d'un habile et merveilleux coup de crayon.
Son hiver s'illumine d'un soleil qui l'ensorcelle, qui la caresse.

Elle balaye, gribouille et repeint un sombre mot dans sa pénombre
Par un arc-en-ciel scintillant qui éclaire d'un trait ce coin d'ombre.
Elle ne veut pas, elle ne sait pas parler, mais si bien s'exprimer
A l'aide du parchemin de sa vie et d'un simple bout de papier...

Délaissé car usagé, vraiment dénué d'intérêt pour certain
Pour elle, il est utile, il est bon. Confident et intime il devient.
Même sur une enveloppe qui traîne. Elle se déclare ! Elle dit je t'aime.
Elle romance son vécu. Ses peines et ses joies, ses espoirs et sa haine.

Elle déverse des torrents puis des cascades de larmes...
Rosée du matin salée emportée par sa mer pleine de charme.
Elle est émue, elle envoie des baisers sucrés passionnés
Elle déclare sa flamme... Cette femme à l'être qui sait l'aimer.

Écrivain de ses chagrins enfantins, voix cristalline du destin, enfant !
Dans son monde de poupées de chiffons, son monde à elle, imaginant...
Ce que ressent son âme dans le noir, à tâtons son coeur de maman...
Cette femme fragile sensible, belle, irréelle, sincère et fascinée

Par un arbre, une feuille, une fleur, un mot ! Beautés cachées
De son bébé au cheveux blond doré et par son sourire enchanté.
Sans se fatiguer, elle peut décrire et écrire durant des heures
Se servant de la plume magique du tableau de son coeur.

Pour écrire sans fin les secrets de son jardin, imager sa vie...
Pour l'embellir et colorier ses peurs, pour adoucir ses récits.
Ils ne sont que le miroir réel sans teint de son esprit
Car ses pensées sont pures. Elle sourit à ses futures nuits.

Quoiqu'il advienne, ses mots chanteront
Toujours à l'unisson
De son coeur... Et dans son coeur.

Tite Fleurbleue-Yo - Janvier 2001

Graphiste Messages : 5144 Age : 77

Titre : Tristesse
Poète : Alfred de Musset (1810-1857)
Recueil : Poésies nouvelles (1850).

J'ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaieté ;
J'ai perdu jusqu'à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.

Quand j'ai connu la Vérité,
J'ai cru que c'était une amie ;
Quand je l'ai comprise et sentie,
J'en étais déjà dégoûté.

Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d'elle
Ici-bas ont tout ignoré.

Dieu parle, il faut qu'on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d'avoir quelquefois pleuré.

Alfred de Musset.

Membre Messages : 1874 Age : 80

La lumière suffit pour que l'ombre menace …

Quand une étoile meurt au tombeau froid des yeux,
Se lèvent les soleils de la mélancolie.
Le verre et la ciguë, on boit jusqu'à la lie
Et soudain, on est vieux.

Que pleuvent les pétales des roses en larmes,
Quand ma Muse agonise au jardin des chagrins !
L'amour, une belle plante : le bonheur est son grain,
Qui meurt dans le jour parme.

Allumez, allumez, tous les feux de vos cœurs,
Balises de détresse au grand vent des humeurs !
Et sur la mer, courez, mais sans jamais de pause

Car sinon, vous mourrez, noyé dans l'océan
Des pleurs, aux yeux éteints, où votre aimée repose…
Ne cessez de chérir, vous n'avez pas le temps :

La lumière suffit pour que l'ombre nous passe.

2003

Théo (Marrin Serre)

Graphiste Messages : 5144 Age : 77

Titre : Mon rêve familier
Poète : Paul Verlaine (1844-1896)
Recueil : Poèmes saturniens (1866).

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.

Car elle me comprend, et mon coeur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore.
Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.

Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.

Paul Verlaine.

Membre Messages : 1874 Age : 80

Fleur d' étoile

Une brise d'air souffle en choeur des nuages,
Au sol, brume est silencieuse, attendant
Que des pas viennent à en déchirer le voile.

Des pensées montent, montent en suivant le sillage
De ce qui se forme dans le ciel, avivent les battements
Qui au sourire de la douce se fondent joviales.

Une filante passe, le coeur continu son bal,
Les noisettes fermées, aperçoit une larme céleste
Cheminant dans voix lactée en boucle d'ondes.

Sur le bitume composé de poussière d'étoiles,
La larme s'en va nourrir une petite graine verte,
Où afflues les rêves des enfants du monde...

Les tourbillons des vents nocturnes se sont tues,
La brume au corps est oublié, les pas sur la ronde
Continuent à cheminer, jusqu'au bout de la rue.

Les myrtilles, embrasées, embuées, voient éclore la fleur
Au dôme, dégagé, vêtue de son halos, donnant sueur
Pour à douce mélodie danser... valser ! avec ses soeurs...

Pascal Lamachère - 2002

Invité

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Olia

Membre Messages : 1874 Age : 80

Ma promesse

J'ai bu et je boirai ton amour jusqu'à la lie
Je m'enivrerai de tes tendres serments
Avec toi, je goûterai aux plaisirs de la vie
De cette vigne divine j'entretiendrai les sarments
De mes bras je te ferai le plus doux des nids
De mon cœur viendront les plus belles caresses
Passeront les jours, les années et notre destin béni
Nos soirs et nos matins seront pleins de tendresse
J'irai chercher en moi les plus beaux trésors
De notre quotidien je ferai les plus vertes collines
Je peindrai pour toi les aubes et les aurores
De couleurs éclatantes, de lumières divines
J'irai parler aux étoiles pour qu'elles éclairent tes nuits
Je prierai le soleil que de ses rayons il réchauffe tes jours
Je fais aujourd'hui le serment d'être le puit
Où tu puiseras joie, force, courage et amour.

Bri

Olia

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