France, politique, rigueur, austerite, reduction des depenses de l’Etat français

France, politique, rigueur, austerite, reduction des depenses de l’Etat français – Après l’Elysée, le Quai d’Orsay renonce à sa garden-party – Reuters – Sophie Louet et Emile Picy, édité par Yves Clarisse – Après l’Elysée, le ministre des Affaires étrangères a renoncé à organiser une réception à l’occasion du 14-Juillet pour se plier à l’austérité budgétaire désormais de mise. Nicolas Sarkozy, qui entend oeuvrer à une République « exemplaire » en ces temps de crise, devrait annoncer prochainement des mesures structurelles relatives au budget et au fonctionnement des ministères dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP). « Compte tenu du contexte budgétaire actuel, Bernard Kouchner a décidé de ne pas organiser de réception au ministère à l’occasion de la Fête nationale », a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero, lors d’un point de presse électronique. A l’Assemblée nationale, le traditionnel « pot de fin de session » aura bien lieu le mardi 29 juin en soirée mais il sera « particulièrement modeste », a déclaré Bernard Accoyer (UMP), le président de l’Assemblée, lors d’un point de presse. « Pour le pot républicain de fin de session, j’ai donné il y a déjà plusieurs semaines des consignes pour que ce pot soit particulièrement modeste et qu’en réalité prévale surtout le moment républicain de convivialité », a-t-il déclaré. « Pour les breuvages comme pour les petits fours, ça sera comme pour le reste, nous appliquerons des mesures d’économies », a souligné Bernard Accoyer. Le buffet, d’habitude bien fourni, sera réduit à sa plus simple expression et les bouteilles de champagne seront moins nombreuses. Quand aux grands crus, ils seront absents. « J’espère que ça ne sera tout de même pas un simple ‘saucisson-pinard’ », ironise un élu de la majorité qui juge ces mesures d’économies « à la fois dérisoires et grotesques ». La France compte réaliser 100 milliards d’euros d’économies d’ici à 2013 – dont 45 milliards de réductions de dépenses publiques – pour ramener son déficit public à 3% du produit intérieur brut (PIB) à cette échéance.