Les incendies de forêts font toujours rage en Russie. La situation inquiète l'association écologiste Robin des Bois, qui «souhaite que l'Autorité de Sûreté Nucléaire (française) et ses homologues européens communiquent sur une éventuelle pollution radioactive transfrontière à la suite des incendies en Russie».
L'association fait part d'une «inquiétude particulière» concernant «le site secret Arzamas 16, à 60 km de la ville de Sarov, qui abrite depuis 1946 un centre russe d'expérimentations et d'activités nucléaires».
De son côté, l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) s'est engagé à surveiller de près la situation. «L'IRSN va porter une attention toute particulière au suivi des particules qui pourraient atteindre notre territoire, et à l'analyse de leurs éventuelles retombées au sol», indique l'institut dans un communiqué.
Résultats dans quelques semainesL'IRSN «pourra disposer dans quelques semaines des résultats de mesure» en cours, et assure qu'il les présentera «dès qu'ils seront disponibles».
«D'éventuelles traces de pollution radioactive (...) ne pourront être décelées que si la France est exposée au panache de fumées. Or, depuis ces derniers jours, le territoire est plutôt sous des vents orientés nord-ouest», explique l'IRSN.
«En tout état de cause, les niveaux d'activité susceptibles d'être observés en France à la suite de tels phénomènes ne sont pas de nature à provoquer une inquiétude d'ordre sanitaire», affirme l'institut.
Pollutions atmosphériques en 2003«Ces incendies de forêts posent deux questions: si ces incendies touchent des territoires contaminés lors de l'accident de Tchernobyl, les particules radioactives remises en suspension lors de la combustion du bois peuvent-elles atteindre la France? Ces incendies menacent-ils la sûreté de certaines installations nucléaires russes?», s'interroge l'IRSN.
Pour Robin des Bois, «les... lire la suite de l'article sur Libération.fr