Colombine Administrateur
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| Sujet: France, Politique, Gouvernement, les chaises musicales Lun 5 Juil - 9:59 | |
| France, Politique, Gouvernement, les chaises musicales – Gouvernement: à qui le tour? – lexpress.fr avec AFP – Les démissions d’Alain Joyandet et de Christian Blanc ne servent-elles qu’à faire retomber la pression sur l’affaire Bettencourt/Woerth? Ce dimanche, des têtes sont tombées. Le secrétaires d’Etat Alain Joyandet (Coopération) et Christian Blanc (Grand Paris) ont présenté leur démission -fortement suggérée par l’exécutif. Acceptée dans les deux cas. Ces démissions interviennent dans un contexte d’affaires à répétition ayant touché des membres du gouvernement et de la majorité: mission de l’ancienne ministre Christine Boutin, conditions du séjour en Afrique du Sud de la secrétaire d’Etat aux sports Rama Yade, prêt par Fadela Amara de son logement de fonction à son frère, double pied-à-terre pour Christian Estrosi. Il faut y ajouter les ennuis judiciaires du ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, qui a fait appel d’une condamnation en première instance pour injures raciales. Pour le gouvernement, aucune de ces histoires n’est en fait aussi gênante que l’affaire Bettencourt dans laquelle le ministre du Travail Eric Woerth se retrouve empêtré au titre de ses anciennes fonctions au Budget. et de son poste de trésorier de l’UMP. « Qu’ils s’en aillent tous! » – La situation d’Eric Woerth « n’a factuellement rien à voir » avec celles de Christian Blanc et Alain Joyandet, liées aux « deniers de l’Etat », a affirmé dimanche soir la secrétaire d’Etat Nathalie Kosciusko-Morizet. Mais ces démissions « posent plus de problèmes qu’elles n’en résolvent », a réagi Jean-Christophe Cambadélis (PS). Soit c’est « une tentative de l’Elysée de jeter du lest » et ça « pose plus fortement la question d’Eric Woerth », « soit ces démissions sont ‘spontanées’ et c’est l’image d’un délitement qui appelle à un changement de gouvernement ». « Pourquoi ne pas avoir attendu le remaniement annoncé pour la rentrée ? Pourquoi ces deux-là ? Pourquoi pas les autres, dont les noms sont cités dans des abus divers et nourrissent le feuilleton d’une décomposition générale ? » s’est demandé le leader du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon. « Si le président pense que ce délestage suffira, il se trompe. L’affaire Bettencourt continuera son œuvre de révélateur », poursuit-il. « Qu’ils s’en aillent tous! », conclut-il sur son blog. « Tout ça, c’est un écran de fumée pour protéger Woerth », affirme une source gouvernementale. Mercredi, en recevant les députés UMP à l’Elysée, le chef de l’Etat avait promis de tirer « sévèrement » les conséquences de ces affaires, lors d’un remaniement du gouvernement en octobre, après la réforme des retraites, estimant que « tout ce qu’(il) ferait à chaud compliquerait (sa) tâche ». |
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