400.000 éthylotests chimiques ont été retirés du marché
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a demandé la suppression sur le marché de plus de 400.000 éthylotests chimiques ou électroniques jugés « non-conformes et dangereux ».
Attention aux éthylotests vendus sur internet
Cette précaution est le résultat d'un sondage dans 144 établissements de fabrication, d'importation ou de distribution, particulièrement sur Internet.
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a signalé, dans un communiqué publié hier, la suppression de plus 400.000 éthylotests chimiques ou électroniques non-conformes et dangereux sur le marché.
Sur sept échantillons d'éthylotests distincts prélevés et analysés, quatre ont été déclarés dangereux, en raison de "leur incapacité à détecter une alcoolémie positive" ou "en sous-évaluant la concentration réelle en alcool", déclare également la DGCCRF.
A quels dangers l’utilisateur est-il soumis ?
L’organisme explique que ces appareils présentent "un danger pour la sécurité des usagers de la route" dans la mesure où ils peuvent faire "croire à tort" à l'utilisateur "qu'il n'a pas franchi la limite légale d'alcoolémie".
Rappelons que la présence d'un éthylotest chimique ou électronique était exigée depuis le 1er juillet dans tout véhicule terrestre à moteur circulant en France, sauf les mobylettes de moins de 50 cm3 et de 45 km/h maximum.
Dans son communiqué de lundi, la revue Auto Plus avait fait le point des sérieux problèmes de crédibilité de certains modèles d'éthylotests chimiques et électroniques, après