Colombine Administrateur
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| Sujet: OGM : le gouvernement décidé à agir contre la culture du maïs Monsanto Mar 29 Nov - 10:29 | |
| Suite à l'annulation de la suspension de la culture du maïs Monsanto 810 par le Conseil d'Etat, la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet s'est dite déterminée à faire de nouveau interdire la culture de cet OGM en France. L'annonce de la décision a suscité de vives réactions. Hier, le Conseil d'Etat a décidé d'annuler la suspension de culture du maïs OGM de Monsanto que le gouvernement français avait voté en février 2008, estimant que celle-ci ne se basait pas sur une base juridique acceptable. Face à cette décision, les ministres de l'Ecologie et de l'Agriculture ont ainsi affirmé que tous les moyens étaient désormais à l'étude pour parvenir à interdire en France cette culture. "Je suis plus déterminée et plus convaincue encore qu'en 2008 de la nécessité pour nous d'interdire la culture du Monsanto 810 en France et nous sommes en ce moment même en train d'étudier les modalités juridiques pour poursuivre cette interdiction", a confié à l'AFP la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet. Elle a également ajouté : "quatre études sont venus conforter les inquiétudes qu'on avait en 2008", précisant que le Haut Conseil des biotechnologies avait notamment fait état de "lacunes dans la surveillance" des effets du Monsanto 810 sur les insectes. De son côté, le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire a lui aussi affirmé que le gouvernement restait "défavorable" à ce type de culture car "il reste encore trop d'incertitudes sur les conséquences pour l'environnement". Quant aux ONG, elles ont lancé un appel semblable au gouvernement pou inciter une action rapide : "si le gouvernement ne fait pas le nécessaire, en mettant en place une nouvelle interdiction, on risque de voir réapparaître les OGM dans nos champs dès le printemps prochain", a prévenu Sylvain Tardy, directeur des campagnes de Greenpeace France. Une "clause de sauvegarde solide et conforme au droit européen" "Le Conseil d'Etat n'interdit pas d'interdire, il dit simplement qu'il faut le faire selon une procédure différente, avec une question mieux posée et une décision au final qui soit mieux motivée", a toutefois précisé à l'AFP l'avocat spécialiste des questions environnementales Arnaud Gossement. Pour l'heure, la question reste donc en suspens dans l'attente d'une décision du gouvernement mais l'eurodéputé EELV José Bové a d'ores et déjà proposé son aide pour rédiger une nouvelle "clause de sauvegarde solide et conforme au droit européen". |
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