Colombine Administrateur
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| Sujet: Le Val-d’Ajol : deux juments mutilées au niveau de leurs parties génitales Lun 22 Juin - 15:07 | |
| 19/06/2015 à 19:44 Vu 13552 fois Le Val-d’Ajol : deux juments mutilées au niveau de leurs parties génitales Les chevaux de Ute Hungerland sont en liberté et profitent d’un cadre idyllique aux Granges de Monspey à Olichamp, au Val-d’Ajol. (Photos Jean-Charles OLE) Les juments ont été mutilées dans la nuit de mardi à mercredi par un ou plusieurs individus. 1 / 2 LE VAL-D’AJOLElles sont encore sous le choc. Ute Hungerland et sa fille Johanna, propriétaires d’un élevage de chevaux à Olichamp, au lieudit du Val-d’Ajol, ont découvert ce mercredi matin, vers 7 h, deux de leurs juments qui se trouvaient dans le parc avec trois autres équidés, mutilées au niveau de leurs parties génitales. « Quand je suis arrivée à leur hauteur, j’ai vu du sang au niveau de leurs jambes. » Ute Hungerland contacte alors immédiatement sa vétérinaire, le docteur Henriette Dekkers de Saint-Étienne-lès-Remiremont. « Je lui ai expliqué au téléphone que les juments avaient été mutilées au niveau de leurs parties génitales. Elle avait du mal à me croire. Elle m’a conseillé de faire les premiers soins, de bien nettoyer les plaies le temps qu’elle arrive. » La vétérinaire a dû se rendre à l’évidence quand elle est arrivée sur place. Les deux juments n’avaient pas pu se faire cela en se blessant accidentellement dans le parc ou en se bousculant. Un acte cruelC’est vraisemblablement la main de l’homme qui est à l’origine de cet acte que l’on peut juger d’horrible. « Cela n’a pas pu être fait par un autre cheval car il n’y a pas d’hématome. Ce sont des juments calmes en plus. Elles ne sont pas sauvages. Quelqu’un a réussi à s’en approcher. Une personne qui connaît les chevaux ou alors qui les a appâtées avec de la nourriture ? », se questionne encore la propriétaire. L’une d’elles, Hoppy, âgée de 20 ans, a des blessures plus importantes. « Elle est plus gravement atteinte. C’est la jument de ma fille. C’est sa grand-mère qui la lui a offerte quand elle était petite », raconte avec beaucoup d’émotion Ute Hungerland. Elle qui voue de longue date une passion aux chevaux est écoeurée. Elle a installé son élevage en France depuis 2001 et accueille actuellement douze pensionnaires. « Je ne comprends pas pour quelle raison on peut faire subir cela à des chevaux ? Quel est le but de ceux qui sont venus en pleine nuit dans ce parc pour mutiler à l’aide d’un objet tranchant les deux juments ? » Des questions, qui sont pour l’heure sans réponse. La vétérinaire a soigné les deux juments et leur a administré un traitement antibiotique. Pour l’heure, elles gambadent avec leurs autres congénères. Mais Ute Hungerland, qui a déposé une plainte auprès du commissariat de Remiremont, avoue être inquiète de laisser ses chevaux dehors la nuit. « On ne les éloigne plus trop de la maison désormais. La chose la plus importante pour un cheval, c’est sa liberté. Je ne conçois pas de les enfermer dans des box. » Elle souhaite aussi attirer l’attention des autres propriétaires de chevaux et leur recommande la plus grande vigilance. La brigade de sûreté urbaine (BSU) du commissariat de Remiremont est en charge de l’enquête. Hélène CONRAD |
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