"C'était un exercice planifié pour tester notre capacité nationale à répondre aux urgences", s'est justifié l'autorité civile de l'aviation du Zimbabwe, après avoir annoncé un "accident".
L'Autorité civile de l'aviation du Zimbabwe, qui avait annoncé dans la matinée du jeudi 5 août un "accident" à l'atterrissage d'un Boeing 767 en provenance de Londres, a ensuite indiqué qu'il s'agissait d'un simple exercice de simulation à l'aéroport international de Harare.
"C'était un exercice planifié pour tester notre capacité nationale à répondre aux urgences. Le directeur va faire un communiqué officiel", a déclaré à l'AFP un haut responsable de l'Autorité civile de l'aviation du Zimbabwe, qui n'a pas souhaité donner son nom avant que son supérieur ne s'exprime.
"Je confirme qu'un Boeing 767 en provenance de Londres a eu un accident à l'aéroport de Harare", avait d'abord déclaré à l'AFP le directeur David Chawota de l'Autorité civile de l'aviation avant d'ajouter qu'ils tentaient "d'établir les causes de l'accident. Nous avons mis en place une ligne téléphonique d'urgence", sans préciser ce qui s'était passé ni le nom de la compagnie aérienne du Boeing 767 qui peut transporter jusqu'à 375 passagers.
"Nous ne savons pas ce qui s'est passé"
British Airways et Air Zimbabwe, les deux seules compagnies assurant des vols réguliers entre Londres et Harare, avaient indiqué à l'AFP qu'il ne s'agissait pas d'un de leurs avions.
"Nous ne savons pas ce qui s'est passé", a déclaré à l'AFP le directeur d'Air Zimbabwe. L'aviation civile "m'a appelé pour me dire qu'il y avait un accident à l'aéroport", a-t-il poursuivi.
Mais South African Airways et Kenya Airways avait précisé rapidement qu'il s'agissait d'un exercice de simulation. "L'aéroport fait un exercice (...) Nous n'en savions rien mais il y a des ambulances et des policiers autour de l'aéroport pour que ça fasse vrai", a indiqué un membre de la compagnie kenyane.
Une information confirmée ensuite par l'Autorité civile de l'aviation du Zimbabwe.
Un journaliste de l'AFP avait constaté de la fumée au bout de l'une des pistes d'aviation. De nombreux véhicules de police et des ambulances étaient présents.
En novembre 2009, un appareil d'Air Zimbabwe avait été victime d'une sortie de piste sur ce même aéroport après avoir percuté un groupe de phacochères.