Sa fille est très malade, ses collègues se sacrifient

05 janvier 2015 12:15; Act: 05.01.2015 12:19 Print

Un jeune père de famille a appris en novembre dernier que Louann, 5 ans, souffrait d'une leucémie. Ses collègues se sont cotisés pour lui offrir 262 jours de congé.

Louann et sa petite soeur Alizéa. (photo: Facebook)

Frédéric Maire, jeune homme établi en Auvergne, est papa de deux petites filles. Le 1er novembre dernier, la terrible nouvelle est tombée: Louann, 5 ans, souffre d'une leucémie. Bouleversé, le père de famille a vite repris espoir grâce à l'élan de solidarité de son entreprise, la société de transport frigorifique Omnitrans.

Touchés par l'histoire de leur collègue, les employés se sont en effet cotisés en renonçant à certains de leurs jours de repos pour les offrir à Frédéric. La direction de l'entreprise à suivi le mouvement. Le jeune homme avait bien vu que des affiches appelant aux dons avaient été placardées ça et là, mais il ne s'attendait pas à un tel résultat: «Je pensais recevoir peut-être deux mois. Mais mes collègues m'ont offert 262,5 jours. Et la boîte en a ajouté vingt. Je vais pouvoir rester avec ma fille au moins les 13 prochains mois», a confié le père de famille au quotidien «La Montagne».
Une telle démarche est possible en France grâce à la loi Mathys, entrée en vigueur en mai 2014. Elle permet à un employé de renoncer de manière anonyme à des jours des congé au bénéfice d'un autre salarié. à condition qu'il soit en charge d'un enfant de moins de 20 ans souffrant d'une maladie.

Même élan pour la maman
La maman de Louann, elle, devrait bientôt bénéficier du même coup de pouce de la société qui l'emploie: «Je sais que mes collègues ont entamé la même démarche. De toute façon, je travaille avec des enfants et je serai incapable de le faire en sachant ma fille malade», explique Delphine.
«Sud Ouest» ajoute qu'une page Facebook a été créée pour soutenir la petite fille et sa famille. Une collecte de fonds a également été lancée pour permettre à Louann de réaliser «son plus beau voyage à Paris dès qu'elle le pourra». La petite, qui fêtera ses 6 ans le 1er février, n'a pas le droit de quitter la maison et doit avaler une quinzaine de médicaments par jour. Si la chimiothérapie fonctionne bien, elle pourra mettre à nouveau son petit nez dehors, mais pas avant septembre 2015. En attendant, sa maîtresse, son école de danse et la mairie se mobilisent pour soutenir la fillette. «Le plus gros manque, c’est celui des copains d’école», raconte la maman de Louann.

Le témoignage des parents de Louann


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