DU MYSTÈRE D’ORION À CELUI D’HORUS
Actuellement certains égyptologues astronomes plus perspicaces que d’autres ont prouvé que les trois pyramides de Gizeh, loin de représenter Kheops, Khephren et Mykérinos, représentent en réalité les trois étoiles du baudrier d’Orion: Alnitak, Alnilam et Mintaka. Une des autres étoiles d’Orion se nomme Beltegeuse que l’on peut également traduire par Bethel-Geuse la maison de dieu, la pierre ou la météorite.
Le plan géographique sacré de l’Egypte fut conçu sur celui du ciel. Il serait en fait le cadran d’une énorme Horloge Cosmique ou Astrale qui permettrait de calculer avec précision quand et où les dieux doivent réapparaître et d’où ils proviennent.
Souvenons-nous que le phénix, l’oiseau sacré honoré à Héliopolis (Horus),
est aussi le dieu des cycles, de la division du temps et des calendriers.
Il existe un mystère d’Horus qui a été partiellement ou volontairement oublié des égyptologues. Le texte des Pyramides dit de lui:
« Je suis Horus, l’être vivant, le fils de Sothis. »
Jouons cartes sur table, Horus prétend être le fils de Sothis-Sirius, c’est à dire cette fameuse étoile invisible cachée derrière Sirius, assimilée au Benben et dont parle longuement la mythologie des Dogons.
Les Textes des Pyramides situent exactement cette fameuse Étoile du Matin qui fut si chère aux anciens alchimistes.
« La sœur du roi Osiris est Sothis (Sirius);
L’enfant roi Osiris est l’Étoile du Matin (Horus). »
Il est évident dans ces écrits que ce fils d’Osiris et de Sothis s'identifie également à un corps céleste !
L’Oeil du soleil ou l’Oeil d’Horus que certains considèrent comme un symbole protecteur joue un rôle énorme dans les légendes égyptiennes. Malheureusement, il est loin d’être clair. Il semble que l’origine de cette personnification de l’oeil divin doit être recherché dans les vieilles légendes astrales qui subissent au cours des siècles, de nombreuses modifications. Le dieu Horus n’était pas seulement considéré comme un dieu guerrier, ou comme un dieu roi, mais aussi comme un dieu du ciel. Cette conception est très ancienne et une fois encore les textes des Pyramides y font de fréquentes allusions. Les deux yeux de ce dieu du ciel étaient le soleil et la lune. Cette image du monde astral ne devait pas conserver sa forme primitive si simple, si naïve et, en même temps, si poétique. Les prêtres héliopolitains, qui établirent dans l’Égypte entière un hénothéisme de caractère solaire, ne pouvaient pas supporter que la première place, dans le panthéon revint à
un dieu qui ne fut pas le soleil.
Ce fut une des raisons pour lesquelles ils identifièrent l’ancien dieu du ciel, Horus à Rê: l’œil du soleil appartient dès lors à Ré, et non plus au dieu du ciel; à celui-ci fut réservé l’œil lunaires. La conception primitive subsiste cependant jusqu’à la basse époque; on la retrouve dans certains aspects d’Horus, en particulier dans la forme du dieu faucon adorée à Létopolis sous un nom : Mékhentiirty « celui dont le visage possède deux yeux » , qui fait clairement allusion au mythe primitif.
L’égyptologue allemand Junker affirme que ce dieu du ciel était primitivement anonyme; il ne prit son nom d’Horus qu’après son identification avec le dieu faucon (cf. Junker, Giza, II, page 48 et 51).
On retrouve également des allusions aux yeux du ciel dans les textes du temple d’Edfou , sanctuaire consacré à Horus. Mais, en règle général, l’oeil d’Horus est devenu l’oeil lunaire. La lune comme tout ce qui touche au monde astral, a beaucoup intrigué les Égyptiens.
Junker, que nous avons cité plus haut, s’est attaché à décrypter le mystère de Mékkhenti-en-irty, en consacrant un article à Létopolis dans lequel il étudie successivement le nom et la nature du dieu, ainsi que la place qu’il occupa dans les divers enseignements des temples, le culte qu’on lui rendit à Létopolis, à Cusae, à Kom Omo, mérite une attention toute particulière.
L’oudjat, cet oeil vénéré dans toute la vallée du Nil, a joué un rôle considérable dans les anciennes légendes. Les plus vieilles versions sont déjà contaminées par le mythe osirien, mais un fait est certain, elles évoquent un maître universel, à l’origine du monde.
Quel astre pouvait-on appeler « ÉTOILE DU MATIN » tout en le considérant comme voisin d’Isis Sirius ? Les anciens Égyptiens avaient-ils aperçu de façon apparente ou cyclique, un corps céleste très brillant, devenu ensuite invisible ? Ou bien qui aurait toujours été invisible et ne serait apparu qu’en de rares circonstances particulières.
Sirius, l’étoile la plus brillante du ciel, serait la porte et la clé du mystère égyptien.
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