Hacker ouvert
Le ministère américain de la Justice piraté par les AnonymousLes cyber-militants ont exploité une faille de sécurité et publié 1,7Go de données dérobées.Le ministère américain de la Justice a annoncé, lundi 21 mai, avoir été victime d'une intrusion dans son système informatique, alors que le collectif de cyber-militants Anonymous indiquait au même moment avoir obtenu de nombreuses données de celui-ci.
Le ministère est en train d'examiner l'accès non autorisé à un serveur exploité par le Bureau des statistiques judiciaires qui contenait des données issues de son site internet public. Le site du Bureau des statistiques judiciaires est resté opérationnel tout au long de cette période, et le site principal du ministère de la Justice n'a pas été affecté", explique le ministère dans un communiqué.
Le texte ajoute que l'agence "continue de mettre en place des mesures défensives et de protection pour sauvegarder ses informations", et lancera une enquête criminelle contre toute activité apparaissant comme illégale.
Plus tôt dans la journée, un message sur Twitter ainsi qu'un commentaire sur un blog liés aux Anonymous, annonçaient la détention de nombreuses données du ministère de la Justice qui seraient prochainement publiées. Le message indiquait même la diffusion de "1,7Go de données qui appartenaient, jusqu'alors, au Bureau de la justice des Etats-Unis".
Joke @planethacks
thepiratebay.se/torrent/728763… 1.7GB leaked from the Bureau of Justice - #MondayMailMayhem #MMM
"Dans tout ce butin, vous trouverez sûrement beaucoup de perles, comme des courriels internes", ajoutait le blogueur "Jimmy89".
"Nous ne défendons aucun gouvernement ni aucun parti, nous défendons la liberté des personnes, la liberté d'expression et la liberté d'information. Nous publions ces données pour diffuser l'information, pour permettre aux gens d'être entendus et d'être au courant la corruption de leur gouvernement", insistait le commentaire.
Le groupe Anonymous avait déjà, un peu plus tôt dans l'année, brièvement bloqué l'accès au site du ministère américain de la Justice après la fermeture du site de téléchargement illégal Megaupload.