Le cercueil s'ouvre, les adieux virent au cauchemar

11 février 2015 16:36; Act: 11.02.2015 16:43 Print

Les proches d'une mère de famille assassinée ont porté plainte après avoir vécu un enterrement traumatisant, fin janvier dans le New Jersey.

La victime était mère de cinq enfants. (photo: Facebook)

Nequia Webb-Davidson, 40 ans, a été assassinée en janvier dernier par son mari, qui a ensuite retourné l'arme contre lui. Sa famille lui avait préparé une belle cérémonie d'enterrement à Linden (New Jersey), mais rien ne s'est passé comme prévu. Au moment où les employés du cimetière ont voulu faire descendre le cercueil de la défunte dans sa tombe, il s'est avéré que le trou creusé était trop petit. «Il est resté coincé d'une manière étrange. C'était comme s'ils essayaient de faire entrer une chaussure de taille 45 dans une boîte à chaussure de taille 37», raconte au «New York Daily News» Ronald Katter, l'avocat de la famille de la victime.
A force de se faire malmener, la caisse en bois, qui n'avait pas été correctement fermée, a fini par s'ouvrir. «Les restes de la victime ont ainsi été exposés au grand jour et de la terre ainsi que des cailloux se sont introduits dans le cercueil», poursuit Me Katter. Réunis autour de la tombe, les proches de Nequia ont assisté à ce spectacle horrifiant. Une scène qui restera à jamais gravée dans la mémoire de Chyrill, la belle-mère de la victime: «C'est comme si elle avait été tuée une deuxième fois. C'est dur parce que cela restera pour toujours dans nos têtes», a-t-elle confié.
Enterrement reporté
Après avoir laborieusement tenté d'agrandir la tombe, les employés du cimetière ont fini par annoncer que l'enterrement devait être reporté au lendemain. Ils avaient besoin de temps «pour élargir le trou, retirer la terre et les cailloux de l'intérieur du cercueil et remplacer la doublure. Mais certains n'ont pas eu la force de revenir», explique l'avocat.
Les proches de Nequia, mère de cinq enfants, ont porté plainte contre les pompes funèbres J. Foster Phillips à Jamaica, dans le quartier new-yorkais du Queens, et contre le cimetière de Rosedale & Rosehill à Linden. Ils exigent des dommages et intérêt pour négligence et stress émotionnel. «Ce n'est pas une question d'argent, c'est à cause du traumatisme que nous avons subi», explique la belle-mère de la victime.
(joc)

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