France, Marine Nationale, G.E.M. de Saint-Mandrier, accompagner Bernard GIRAUDEAU, dernier voyage – Bernard TRITZ – 1963-1964 – Souvenons-nous, tous les mouvements, déplacements, défilés, marches des apprentis mécaniciens, dans l’école et autour, se faisaient, en ordre, au pas cadencé, nous avions dû apprendre par coeur des chants de marche. Le chant de marche, le plus souvent repris était « La-Piémontaise », air, chant que tous les anciens du G.E.M. connaissent par coeur. Fredonnons ensemble, ce chant, afin d’accompagner dignement notre collègue Bernard GIRAUDEAU pour son dernier voyage.
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La piémontaise
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Ah! oui j’ai mon cœur à mon aise
Quand j’ai ma mie auprès de moi
(auprès de moi !)
De temps en temps je la rega-ar-de
Et je lui dis » Embrasse moi ! »
De temps en temps je la rega-ar-de
Et je lui dis » Embrasse moi ! »
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Comment veux tu que je t’embrasse
Quand on me dit du mal de toi
On dit que tu pars pour la guerre
Dans le piémont servir le Roi.
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Ceux qui t’ont dit cela, ma belle
Ils t’ont bien dit la vérité
Mon cheval est à l’écurie
Sellé, bridé, prêt à partir.
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Quand tu seras dans ces campagnes
Tu n’y penseras plus à moi
Tu n’penseras qu’aux piémontaises
Qui sont cent fois plus bell’s que moi.
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Si fait, si fait, si fait ma belle
J’y penserai toujours à toi
Je ferai faire une belle image
Toute à la semblance de toi.