Provence, Gard, Brouzet-les-Quissac, un certain mas ou refuge, le mas du patron

Provence, Gard, Brouzet-lès-Quissac, un certain mas ou refuge, le mas du patron – Le refuge provençal de François-Marie Banier, homme-clef de l’affaire Bettencourt – laprovence.com – Aveline LUCAS – En arrivant à Brouzet-lès-Quissac, on ne peut s’empêcher de se demander ce qu’un homme comme François-Marie Banier est venu faire dans ce minuscule bourg situé à la frontière du Gard et de l’Hérault. Un village sans cachet particulier, où l’ami de Liliane Bettencourt a acheté une propriété. Et puis… l’oeil repère de nombreuses maisons plutôt luxueuses et l’on comprend que ce petit village est un refuge pour propriétaires nantis. Et où la propriété la plus prestigieuse appartient à un de ces hommes qui agitent la polémique politico-judiciaire du moment. Baptisé « Le mas du patron », cet hôtel particulier majestueux, niché en pleine campagne, est situé au bout d’une allée isolée du village. Un petit paradis, sans le moindre vis-à-vis. Mais où l’on ne trouve pas âme qui vive. De l’extérieur, on peut voir que cette ancienne propriété viticole a été entièrement rénovée, et avec goût. Les terrains alentours qui s’étendent à perte de vue sont bien rattachés à la propriété mais rien n’a été construit à la place, notamment des vignes et de l’ancienne bergerie, détruite. « On dirait qu’il fait le vide autour de lui, qu’il fait tout pour qu’il n’y ait personne près de sa maison. L’ancienne propriétaire lui a tout vendu mais il n’en a jamais rien fait… De toute façon, on ne l’a jamais vu dans le village », raconte une « ancienne », madame Daudet, qui vit là depuis 70 ans. Selon une autre source qui préfère rester anonyme, la propriété aurait été rachetée voilà une dizaine d’années. Depuis, François-Marie Banier serait de passage tous les deux ou trois ans. Mais impossible de se faire confirmer ces informations par le maire du village qui refuse de répondre aux journalistes. « Chaque citoyen est considéré comme innocent tant qu’il n’a pas été jugé coupable », estime Laurent Alberola, le premier magistrat de ce village perdu au pied des Cévennes.