France, Jérôme KERVIEL, un témoignage accablant contre la banque

France, Jérôme KERVIEL, un témoignage accablant contre la banque – Bernard TRITZ – Un témoignage important confirmant ce que tout le monde pensait : si M. Jérôme KERVIEL aimait gagner de l’argent, c’est qu’on l’y poussait, si le trader était largement récompensé, c’est que la Banque, elle, gagnait beaucoup et tout le monde gagnait, l’appât du gain était pour tous. Alors on incitait, poussait le « trader audacieux » à toujours prendre davantage de risques. En quoi M. Jérôme KERVIEL était-il responsable ? En rien, car il avait une hiérarchie, présente dans le bureau ou bien au bistrot au pied de la tour, dit-on… On voit bien le tableau. En fait, poussé, le trader, a finalement passé la limite fatale où le retour à une position stable devenait impossible. Là, où les allemands avaient signalé ces dernières prises de positions critiquables… Quant aux témoignages de celles et ceux qui travaillent encore dans la banque, on comprend qu’ils ne vont pas défendre le trader, ils cherchent à se protéger eux-mêmes. Nous sommes bien dans un jeu de dupes. Le trader savait, il avait trouvé le moyen, pendant que la hiérarchie fermait les yeux, de prendre des risques afin de réaliser des gains très, trop importants. Qui n’aurait pas osé ? Lui, le trader l’a fait. A mes yeux, seule la hiérarchie est coupable, pour l’avoir incité, récompensé, poussé encore. La hiérarchie aurait dû neutraliser le trader. Seulement elle ne l’a pas fait, bien au contraire. Voici comment je vois les faits.